Mieux connaître l’entrepreneuriat social et son impact économique
Le 1er mars s’est tenu l’atelier « Mieux connaître l’entrepreneuriat social et son impact économique », grâce au soutien de la Fondation Fernando-Girard en économie. Il a été animé par Aurélie Blin de l’organisme le Chantier de l’économie sociale et Nahid Aboumansour, cofondatrice et directrice générale de Petites-Mains.
L’objectif était de permettre aux participants de mieux connaître les principes de l’entrepreneuriat social et son impact économique sur les entreprises au Canada. L’atelier a permis d’explorer l’aspect « économie sociale », une forme d’économie et d’entrepreneuriat encore peu connue au sein de la communauté d’affaires francophone en Alberta.
L’atelier s’est divisé en deux parties, la première intervenante, Aurélie Blin, a fait un bilan de la situation au Québec, la province leader au pays dans ce type d’économie.
En effet, en 2013, le Québec a adopté la Loi sur l’économie sociale visant à reconnaître, promouvoir et développer l’économie sociale. Elle définit les principes guidant les entreprises qui la composent (coopératives, mutuelles et organismes à but non lucratif à vocation marchande). Aurélie Blin a expliqué que cette loi a permis de donner un cadre à l’économie sociale et a permis son essor. Elle a également présenté les avantages d’entreprendre sous la forme de coopérative ou d’organisme sans but lucratif.
La seconde intervenante, Nahid Aboumansour, cofondatrice et directrice générale de Petites-Mains nous a partagé son histoire à succès. Elle a évoqué la différence entre une entreprise d’insertion et une entreprise d’économie sociale. Après 26 ans d’existence, l’entreprise Petites-Mains a permis à de nombreuses femmes immigrantes et démunies d’apprendre le métier de la couture ou de la restauration pour ensuite, leur permettre de trouver un emploi. L’entreprise offre des services de garde d’enfants et des cours de français pour donner la chance à ces femmes d’investir dans leur avenir. Son histoire inspirante montre qu’une entreprise d’économie sociale peut être prospère tout en œuvrant pour le bien-être collectif.
