Première rencontre annuelle des gens d’affaires francophones au Canada

Une cinquantaine de personnes se sont réunies virtuellement, le 22 juin dernier, pour participer à la première rencontre annuelle des gens d’affaires francophones au Canada organisée conjointement par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) et le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA).

Dans le cadre de cet évènement, la ministre du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, s’est adressé aux participants et a répondu à des questions entourant le projet de loi C-32, visant l’égalité réelle du français et de l’anglais et le renforcement de la Loi sur les langues officielles, qu’elle a présenté il y a quelques jours.

« À première vue, les mesures proposées semblent miser sur des mesures de renforcement, telles qu’un meilleur apprentissage du français ou la nomination de juges bilingues à la Cour suprême, sans imposer de contrainte excessive sur les entreprises. Il s’agit d’une avancée notable pour le développement des affaires entre les différentes communautés francophones du Canada et la FCCQ croit fermement que cela aura un effet positif sur les entreprises québécoises qui désirent valoriser leur accès au marché canadien », a souligné Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« La FGA se réjouit des modifications suggérées à la Loi sur les langues officielles. Il s’agit d’une première avancée afin de rattraper les retards passés et permettre d’accroître l’utilisation du français lors de nos activités quotidiennes ainsi que commerciales. La FGA est d’avis que cette modernisation permettra une meilleure protection des intérêts canadiens et que cela contribuera à la compétitivité des entreprises francophones », a mentionné Richard Kempler, directeur général de la FGA.

« Nous accueillons positivement ces modifications qui viendront renforcer la reconnaissance du français sur l’ensemble des provinces canadiennes. Protéger notre langue et veiller à son utilisation dans nos échanges commerciaux représente une véritable plus-value pour notre pays ainsi que pour nos entreprises. Le dépôt du projet de loi vient donc moderniser les dispositions en ce sens et nous espérons sa mise en œuvre rapidement », a ajouté Étienne Alary, directeur général du CDÉA.

« Avec la modernisation apportée à la Loi sur les langues officielles, nous avons bon espoir que le gouvernement du Canada a saisi l’importance de protéger le français. La pérennisation de la langue française sur notre territoire passe inévitablement par sa valorisation dans les pratiques économiques. Pour protéger nos entreprises francophones, nous devons ainsi garantir son utilisation dans les échanges commerciaux entre nos différentes provinces », a souligné Gaëtan Thomas, président-directeur général du CÉNB.

En deuxième partie, les participants, venant d’un peu partout au pays, ont pu échanger et réseauter entre eux. Au terme de cette première rencontre, les organisateurs ont dit espérer la tenue d’une 2e édition en juin 2022.